Jamais est un duo accordéon- piano avec Laurent Gehant.
Nous dévellopons depuis 2017, des Portraits Musicaux.
« Nous sommes dans une petite pièce, intime, peut-être une arrière-boutique, une vielle laverie, une grande caravane, une pièce dans un appartement… La personne dont nous faisons le portrait est assise dans un fauteuil confortable, avec, si elle le souhaite, une couverture, ou un coussin. Il y a un piano, un accordéon. Nous échangeons quelques mots.
«-Nous allons faire votre portrait musical, nous allons improviser en nous inspirant de ce que nous ressentons de vous ici et maintenant. Décrivez-nous le fond imaginaire que vous souhaitez pour ce portrait, un fond comme pour un tableau ou une photographie»
La personne décrit son fond, puis ferme les yeux, nous laissons un silence et nous commençons à jouer.
Nous jouons ce que nous inspire la personne dans cette pièce, ce jour là, sans aucun filtre, sans aucun jugement ni concept, nous cherchons à jouer la matière de l’instant avec cette personne que nous ne connaissons pas.
La musique dure un temps indéterminé, sa fin doit nous apparaitre clairement à nous et à la personne dont nous faisons le portrait. C’est une improvisation à trois, deux qui produisent du son et un qui écoute, la qualité de l’écoute transforme complètement la qualité de l’improvisation, elle est indispensable à la bonne réalisation du portrait.
Quand le portrait est terminé, il y a un silence, parfois un rire, la personne prend le temps de retrouver ses pensées, nous parle ce ce qu’elle a ressentie.
Nous lui enverrons par mail son portrait musical sous forme d’un enregistrement à la fin de la journée.
Voici une petite présentation sonore ICI
et lire le dossier de présentation là :
Nous jouons aussi du Tango.
« Ce couple fondateur de 2 formations inspirées du tango (Tangoleon et Serpientes) revient à ses premières amours pour un duo dépouillé accordéon/scie musicale fragile et passionné, entre tango et improvisation. Le répertoire populaire, savant et romantique de JAMAIS s’ausculte à mesure qu’il se joue, prétexte surtout pour le duo de dire sans un mot tout le trouble, le désir, l’héroïsme exténué qu’implique ce fait aussi banal qu’extraordinaire : être encore en vie… »
Bendita Milonga , Buenos Aires 2012